Parents Martin
1831 – 1877 | 1823 – 1894 |
PENSÉES
Rendre grâce
« Je tiens à vous dire mes chers enfants, que je suis pressé de remercier et de vous faire remercier le bon Dieu, car je sens, notre famille, quoique très humble, a l’honneur d’être au nombre des privilégiés de notre adorable Créateur. »
Monsieur Martin
Les enfants
« Moi j’aime les enfants à la folie. J’étais née pour en avoir… Enfin je désirais en avoir beaucoup afin de les élever pour le ciel. »
Madame Martin
Présenter son enfant à Dieu
« Seigneur, accordez-moi la grâce que cet enfant vous soit consacré et que rien ne vienne ternir la pureté de son âme. Si jamais il doit se perdre, je préfère que vous le preniez tout de suite. »
Madame Martin
La confiance et l'abandon
« La petite Thérèse me demandait l’autre jour si elle irait au ciel ? Je lui ai dit que oui si elle était bien sage, elle me répond : “Oui, mais si je n’étais pas mignonne, j’irais dans l’enfer… mais moi je sais bien ce que je ferais, je m’envolerais avec toi qui serais au Ciel, comment que le bon Dieu ferait pour me prendre ?… tu me tiendrais bien fort dans tes bras ?” J’ai vu dans ses yeux qu’elle croyait positivement que le bon Dieu ne lui pouvait rien si elle était dans les bras de sa mère. »
Madame Martin
Un regard de père
« S’approchant d’un mur peu élevé, il me montra de petites fleurs blanches semblables à des lys en miniature et prenant une de ces fleurs, il me la donna, m’expliquant avec quel soin le bon Dieu l’avait fait naître et l’avait conservé jusqu’à ce jour : en l’entendant parler, je croyais écouter mon histoire tant il y a de ressemblance entre ce que Jésus avait fait pour sa petite fleur et la petite Thérèse. Je reçus cette fleurette comme une relique et je vis qu’en voulant la cueillir Papa avait enlevé toutes ses racines sans les briser… C’était bien cette même action que Papa venait de faire pour moi, en me permettant de gravir la montagne du Carmel et de quitter la douce vallée témoin de mes premiers pas dans la vie. »
Manuscrit A
Un père appuie son enfant
« Monseigneur croyant être agréable à Papa essaya de me faire rester encore quelques années auprès de lui, aussi ne fut-il pas peu surpris et édifié de le voir prendre mon parti, intercédant pour que j’obtienne la permission de m’envoler à 15 ans. »
Manuscrit A